Avant d’entrer directement dans le vif du sujet, votre agence de Community Management à Metz , vous présente rapidement le réseau social Twitter !
Twitter existe depuis 2006 et son siège social est situé dans la célèbre ville de Californie : San Francisco. Son fonctionnement est basé autour du concept du microblogging qui consiste à créer et diffuser rapidement des contenus courts. Au départ, le nombre de caractères par tweet était limité à 140 puis a été augmenté à 280 caractères en novembre 2017. On pourrait croire que ce changement n’aurait eu qu’un impact minime mais selon le BDM (média des pros du digital), une évolution au niveau de la qualité des tweets a été ressentie. Les utilisateurs ont de plus en plus intégré des formules de politesse au sein de leurs tweets par exemple.
Passons désormais au cœur du sujet : le profil des utilisateurs Twitter. Etant donné que le réseau social est américain, c’est sans surprise que la majorité des « twittos » (76.9 millions) soient américains également. A la deuxième et troisième place, on retrouve des utilisateurs de nationalité japonaise et indienne. Les « twittos » français, à titre de comparaison, sont quant à eux peu nombreux. En effet, ils représentent seulement 10 millions des utilisateurs actifs.
Un point qui vous étonnera certainement est la forte présence des 25/34 ans sur ce réseau social qui représentent 38.5% des utilisateurs. Derrière eux, on trouve la tranche d’âge des 25/49 ans suivie par les utilisateurs ayant entre 18 et 24 ans ainsi ceux de plus de 50 ans.
Même s’ils font partis des utilisateurs les moins présents sur le réseau social, les 18/29 ans sont ceux qui participent le plus activement à la publication de nouveaux tweets. Au niveau chiffré, c’est 97% des contenus Twitter qui sont produits par ces utilisateurs. Face à eux, on retrouve les 30/49 ans qualifiés de « lurkers ». Ce terme est utilisé pour décrire des personnes qui publient en moyenne moins de 5 tweets par mois (que ce soit des retweets, des citations ou encore des réponses).
Cet écart générationnel sur Twitter s’explique par le fait que 70% des utilisateurs l’utilise comme un outil pour s’informer. En effet, l’information y est rapide et assez fiable puisque des journalistes, personnalités publiques et diplomates peuvent facilement être en lien avec de simples citoyens.
Maintenant que vous en savez plus sur ces utilisateurs, il est désormais temps de s’intéresser à leur sexe. Sur Twitter, il y a une majorité d’utilisateurs hommes (56% contre 43% de femmes). Selon l’Amnesty qui a interrogé une centaine de femmes, c’est 63% de femmes qui annoncent avoir déjà eu affaire à des messages et tweets sexistes à leur égard. Twitter est d’ailleurs réputé pour être l’un des réseaux sociaux où se trouve le plus d’incitations à la haine (insultes, menaces, harcèlement etc…). Un autre paradoxe est que ce réseau social peut aussi avoir un impact positif pour un grand nombre d’utilisateurs puisqu’il leur permet de libérer la parole sur certains sujets.
Les « personnes physiques » ne sont pas les seules présentes sur Twitter. Effectivement, les entreprises (de B2B et de B2C) utilisent Twitter comme moyen de communication après Facebook, Instagram et LinkedIn notamment.
Vous vous demandez sûrement ce que ces utilisateurs représentent au niveau numérique si on les compare aux utilisateurs totaux des autres réseaux sociaux. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, Twitter est seulement à la 15ème place dans le classement en termes de nombre d’utilisateurs actifs par mois (seulement 436 millions contre plus de 2 milliards pour Facebook et YouTube par exemple). Au quotidien, ce nombre est pratiquement divisé par deux : 229 millions d’utilisateurs utilisent quotidiennement Twitter. En revanche, ce chiffre a peu évolué depuis 2019 et a tendance à stagner.
Pour conclure, il faut veiller à rester vigilent puisqu’il y a une présence importante de « bots » sur ce réseau social. Vous le savez très certainement mais il s’agit de logiciels qui ont été imaginés pour interagir automatiquement avec un contenu, envoyer des messages privés etc … Comme toute chose, certains ont des impacts positifs comme le @botsentinel par exemple qui détecte et dénonce les « bots » qui se font passer pour des vrais utilisateurs. Malheureusement, il existe des « bots » qui ont des effets négatifs : certains ont été programmés pour transmettre des fausses informations ou encore demander de l’argent en cryptomonnaie (via message privé notamment). Lors de la crise sanitaire de 2020, on estime que 50% des informations diffusées aux Etats-Unis et liées au COVID-19 auraient été transmises par ces fameux « bots ».
Si vous souhaitez bénéficier d’un accompagnement pour l’animation de vos réseaux sociaux, votre agence de community management, est là pour vous accompagner.
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