Je me lève, je me douche, je prends les transports.
Je pars à 8h, je crois les doigts pour éviter les bouchons.
9 heures, j’arrive au boulot.
17 heures je sors.
Rebelotte, les bouchons, j’arrive à 18h30.
Je suis crevé, vivement le dodo.
Cette routine lancinante et épuisante est le quotidien d’une très grande majorité de Français. Une réalité où le travail devient le premier lieu de vie et la vie privée arrive en second plan. Est-ce l’heure de dire STOP ? Qu’est-ce que le quiet quitting ?
Le Quiet Quitting c'est quoi ?
Tout part de cette vidéo TikTok.
@zaidleppelin On quiet quitting #workreform ♬ original sound - ruby
Culminant à plus de 3 millions de vues et 500 mille réactions, elle y présente de manière courte et tristounette, un homme qui semble en avoir marre de la routine métro, boulot, dodo.
En quelques phrases, il introduit la définition du quiet quitting : un rejet de la culture de l’agitation et une reconquête de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
Le quiet quitting, se recentrer sur soi-même
Que les patrons se rassurent, ce n’est pas une démission généralisée ! Bien que la Grande Démission soit aussi un phénomène structurel lié au Covid (encore lui!).
Le Quiet Quitting implique de se focaliser sur soi en se déconnectant du boulot dès la sortie de celui-ci. Pas d’afterwork, pas de messagerie connectée, pas d’heures sup.
Rébellion de masse, phénomène de mode ou sur la durée, il est clair que l’envie de prendre soin de soi et de se focaliser dans une activité que l’on aime transparaît de plus en plus vivement.
Comme un mouvement vers le changement, le magazine Comarketing évoquait dans un article récent que près de 6 millions de français étaient des slashers. La définition de slashers ? Des personnes qui cumulent deux ou plusieurs emplois et de fait plusieurs sources de revenus. Cette diversification est-elle une prémisse de la fin du salariat ?